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Systèmes d'administration de cannabinoïdes pour le traitement de la douleur et de l'inflammation

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Il existe un nombre croissant de preuves suggérant que les cannabinoïdes sont bénéfiques pour une gamme de conditions cliniques, y compris la douleur, l’inflammation, l’épilepsie, les troubles du sommeil, les symptômes de la sclérose en plaques, l’anorexie, la schizophrénie et d’autres conditions. La transformation des cannabinoïdes des préparations à base de plantes en médicaments sur ordonnance hautement réglementés progresse donc rapidement. Le développement de tels médicaments nécessite la réalisation d’essais cliniques bien contrôlés afin d’établir objectivement l’efficacité thérapeutique, les gammes de doses et la sécurité. La faible biodisponibilité orale des cannabinoïdes a conduit à proposer des méthodes d’administration réalisables, telles que la voie transdermique, l’administration intranasale et l’adsorption transmuqueuse. La nature hautement lipophile des cannabinoïdes signifie qu’ils sont considérés comme des candidats appropriés pour les systèmes nanométriques avancés d’administration de médicaments, qui peuvent être appliqués via une gamme de voies. Les stratégies d’administration de médicaments basées sur la nanotechnologie ont prospéré dans plusieurs domaines thérapeutiques ces dernières années et de nombreux médicaments ont atteint le marché. Cette revue explore les développements les plus récents, des essais précliniques aux essais cliniques avancés, dans le domaine de l’administration de cannabinoïdes, et se concentre particulièrement sur le traitement de la douleur et de l’inflammation. Les orientations futures probables sont également prises en compte et rapportées. Cette revue explore les développements les plus récents, des essais précliniques aux essais cliniques avancés, dans le domaine de l’administration de cannabinoïdes, et se concentre particulièrement sur le traitement de la douleur et de l’inflammation. Les orientations futures probables sont également prises en compte et rapportées. Cette revue explore les développements les plus récents, des essais précliniques aux essais cliniques avancés, dans le domaine de l’administration de cannabinoïdes, et se concentre particulièrement sur le traitement de la douleur et de l’inflammation. Les orientations futures probables sont également prises en compte et rapportées. Mots clés : cannabidiol ; cannabinoïdes; système de livraison; inflammation; traitement de la douleur; Δ9-tétrahydrocannabinol.

Déclaration de conflit d’intérêts Istituto Farmaceutico Candioli SpA est le sponsor financier pour la rédaction du manuscrit. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30262735/

Figure 1 Schéma simplifié représentant la pathogenèse de la douleur à la suite d’une maladie inflammatoire ou d’un stimulus nociceptif, les cytokines impliquées dans le processus, la modulation supraspinale descendante et la transmission synaptique médiée par la signalisation rétrograde des neurotransmetteurs et des endocannabinoïdes. Les endocannabinoïdes sont produits par les terminaux postsynaptiques lors de l’activation neuronale. Les cannabinoïdes naturels et synthétiques agissent comme les deux principaux endocannabinoïdes représentés dans le schéma : le 2-arachidonolglycérol (2-AG) et l’anandamide (AEA). Les endocannabinoïdes traversent facilement la membrane et voyagent de manière rétrograde pour activer les CB1 situés dans les terminaux présynaptiques. Le CB1 activé va alors inhiber la libération de neurotransmetteurs (NT) par la suppression de l’influx de calcium. Le NT peut se lier à des récepteurs ionotropes (iR) ou métabotropes (mR). Le 2-AG est également capable d’activer les CB1 situés dans les astrocytes. Bien que la signalisation rétrograde des endocannabinoïdes soit principalement médiée par le 2-AG, l’AEA peut également activer les CB1 présynaptiques. La Fatty acid amide hydrolase (FAAH) présente dans les terminaux postsynaptiques est responsable de la dégradation de l’AEA en AA et en éthanolamine (Et). L’inflammation entraîne la libération de médiateurs biochimiques (bradykinine (BK), sérotonine (5-HT), prostaglandines (PG), etc.) et la régulation à la hausse du médiateur de la douleur, le facteur de croissance nerveuse (NGF). La substance P (SP) et le peptide lié au gène de la calcitonine (CGRP), neuropeptides vasoactifs, libérés par les nerfs sensoriels, jouent également un rôle dans l’inflammation. L’interaction avec les opioïdes, le THC et les anti-inflammatoires non stéroïdiens est également représentée.

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